L’évaluateur doit renseigner la date, le contexte, et le motif de l’évaluation. Il est aussi invité à joindre des photos montrant l’arbre sous plusieurs angles, et à les légender. Ces informations sont ensuite reprises dans le rapport final. Elles garantissent rigueur et transparence lors de la communication et de la discussion des résultats.

L’évaluateur doit renseigner l’identification botanique de l’arbre, selon les dénominations latines référencées dans www.Floriscope.io, ainsi que sa localisation. À partir de ces deux informations, VIE mobilise automatiquement les paramètres associés utiles pour le calcul : grandeur, longévité, potentiel de séquestration carbone, potentiel allergisant, indigénat,… ainsi que le prix moyen de l’arbre dans les pépinières françaises. D’autres descripteurs du territoire sont automatiquement utilisés : densité de population humaine, taux de fonction touristique, et taux de boisement.

Les dimensions de l’arbre entrent évidemment en compte dans l’évaluation de sa valeur. VIE se base sur la circonférence du tronc, la hauteur de l’arbre, et le volume du houppier. L’évaluateur est guidé pour réaliser chaque mesure, et les cas particuliers sont détaillés (tige ou cépée, forme libre ou architecturée). VIE traduit ensuite automatiquement les mesures en indices utilisés dans le calcul de la valeur de l’arbre.

Cette section se présente comme un questionnaire à choix multiples, avec des intitulés simples parmi lesquels l’évaluateur se positionne pour décrire l’arbre. Il indique d’abord la place de l’arbre dans le paysage et les éventuels statuts de protection dont dispose le site dans lequel il s’inscrit. L’importance des charges d’entretien et la qualité de la conduite des parties aériennes et souterraines sont ensuite relevées. Enfin, les agréments, désagréments et rôles écologiques attribués à l’arbre sont appréciés.

L’évaluateur apprécie ici l’état de tenue mécanique (dangerosité) et l’état physiologique et sanitaire de l’arbre (santé). Selon les arguments à sa disposition, l’arbre sera noté comme sûr ou présentant un risque modéré voire élevé ; puis il sera noté comme sain ou malade voire déclinant. Cette partie de l’évaluation nécessite des compétences particulières en arboriculture de la part de l’évaluateur.

L’éventuel caractère remarquable de l’arbre intervient dans le calcul de la valeur VIE. Il doit pouvoir être démontré par des pièces écrites, l’inscription dans un inventaire, un classement officiel ou une distinction individuelle. Une fois démontré, le caractère remarquable de l’arbre intervient comme un multiplicateur direct de sa valeur totale.

Une fois l’évaluation terminée, l’outil génère un rapport de résultats au format PDF. Ce rapport comporte bien sûr la valeur VIE de l’arbre, accompagnée d’un résumé des données saisies par l’évaluateur et de certains indicateurs. Ces derniers décrivent notamment les atouts et les faiblesses de l’arbre, ainsi que les dimensions des zones de protection des racines qu’il convient d’appliquer en cas de travaux à proximité. De cette manière, toutes les informations sont restituées afin d’agir ou d’argumenter en faveur de l’arbre, voire de discuter les résultats dans le cadre d’une démarche contradictoire.